Continuons notre panorama des dépenses professionnelles pouvant être prises en compte dans la détermination des frais réels. Aidés du BOI-RSA-BASE-30-50-30-40 paragraphe 90, voyons aujourd’hui ce qu’il en est des frais vestimentaires. Seuls le prix d’achat et les coûts d’entretien et de blanchisserie de certains vêtements spécifiques ou caractéristiques de certaines professions peuvent entrer dans le calcul des frais réels, à condition d’être justifiés bien entendu. Par voie de conséquence, les vêtements d’usage courant sont exclus de cette réglementation. Afin de ne pas commettre d’impair et de comprendre de quoi il s’agit, le BOI donne des exemples précis de ces vêtements dits spécifiques. Nous avons donc :
– les vêtements de travail portés par les ouvriers des différents corps de métiers (bleus de travail, souliers spéciaux, etc.)
– les vêtements de danse des artistes chorégraphiques (collants, justaucorps, pointes et demi-pointes, etc.)
– le costume officiel des membres de l’université, la tenue et les équipements des officiers des différentes armes, l’uniforme des préfets et la robe des magistrats
– les chemises blanches des maîtres d’hôtel ou les combinaisons des moniteurs de ski.
BOI-RSA-BASE-30-50-30-40 paragraphe 90
On constate qu’il s’agit de vêtements effecivement spécifiques, imposés par la profession (ses codes, son exercice, etc).
Il reste un point important : comme pour les autres familles de dépenses professionnelles, si vous percevez de votre employeur des indemnités qui couvrent vos frais (indemnités d’habillement ici), il faudra les réintégrer à votre salaire imposable pour pouvoir inclure les dépenses concernées dans le total de vos frais réels.