Au titre des revenus 2020, le BOI-IR-BASE-20-30-20-20 précise que la pension alimentaire (qui suppose un état de besoin comme une période de chômage par exemple) est limitée à 5 959 € par enfant majeur, non compté à charge ou non rattaché au foyer fiscal. Afin de prendre en compte cette charge dans la détermination du revenu imposable, les parents peuvent porter cette somme en case 6EL ou 6EM de leur déclaration n°2042, comme le montre la capture ci-dessous:

On note la possibilité de doubler cette limite, soit 11 918 €, lorsque les parents subviennent seuls aux besoins de leur enfant célibataire, divorcé ou veuf et chargé de famille. Cependant, cette charge pour le foyer fiscal des parents est un revenu par symétrie pour l’enfant bénéficiaire, qui doit être déclaré par ses soins sur sa déclaration n°2042 en case 1AO :

Par symétrie de nouveau, la partie qui dépasse les limites évoquées plus haut, pour mémoire 5 969 € ou 11 918 €, perçue par l’enfant majeur, ne sera pas à déclarer, puisqu’elle n’est pas déductible chez les parents.
Et que se passe-t-il pour l’enfant majeur qui n’a pas de ressources suffisantes et qui vit sous le même toit que les parents ? Le législateur estime qu’une somme forfaitaire de 3 542 € couvrant les dépenses de nourriture et d’hébergement peut être déduite, un prorata devant être calculé en fonction du nombre de mois de présence au domicile des parents sur l’année. Pour autant, les dépenses non couvertes par ce forfait, on pense aux dépenses de santé par exemple, peuvent être ajoutées si elles sont justifiées. Selon le principe de symétrie, ces sommes peuvent être reportées ou doivent être déclarées dans les mêmes cases que celles évoquées plus haut.